jeudi 18 juin 2015

Atelier « fabrication d’un carillon en Renouée du Japon » au Domaine national de Saint-Cloud (17 juin 2015)


Un atelier « musique buissonnière » a été organisé au Domaine national de Saint-Cloud dans le cadre de la création « Jardins sonores ».

Les participants ont réalisé un carillon en Renouée du Japon.



Reynoutria japonica Houtt., Renouée du Japon, Polygonacées


La Renouée du Japon est naturalisée dans les lisières des bois, sur les berges des cours d’eau, dans des terrains vagues et sur les sols pierreux.

C’est une plante comestible :
En mars-avril, les jeunes tiges aromatiques et fondantes se cuisinent à la poêle ou se préparent en sauces. Comme la rhubarbe, on en fait des tartes, de la compote, des confitures et autres plats sucrés. En les couvrant au printemps, elles restent blanches et tendres. Les pousses confites dans le sel se dégustent en apéritif. Il existe bien d’autres façons d’accommoder cette plante polyvalente, par exemple pour préparer des chutneys épicés.
Les racines récoltées en août-septembre et cuites à l’eau se dégustent comme légume.

Goût : La plante est acidulée et sucrée, le goût rappelle la rhubarbe en moins prononcé. Plus tard dans l’année, elle devient ligneuse et coriace.

Composants : émodine et resvératrol

C’est aussi une plante médicinale :
Les médecines traditionnelles japonaise et chinoise utilisent la plante pour traiter les mycoses, les inflammations cutanées et les maladies cardiovasculaires. Ces propriétés sont dues à l’émodine, une anthraquinone laxative, et au resvératrol, un flavonoïde soluble dans l’eau et les graisses.

L’atelier :

J’ai dessiné préalablement un schéma du carillon :





Les étapes de la réalisation du carillon :

La découpe des tiges :



L’attache du raphia :

 

Le résultat final !:



Il ne manque plus qu’un peu de vent pour entendre les jolis sons émis par les tiges de Renouée qui s’entrechoquent…

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