lundi 8 juin 2015

La flore sauvage du Bois de la Grille noire à Orsay (91) – sortie du 31 mai 2015



Nous étions dimanche dans le bois de la Grille noire à Orsay, en compagnie de l’Association Les Herbes Sauvages.


 le bois de la Grille noire:




Voici les plantes rencontrées, par ordre alphabétique des noms latins, suivies de leurs vertus médicinales, leurs usages culinaires, leur toxicité éventuelle :


Alliaria petiolata (M. Bieb.) Cavara et Grande, Alliaire officinale, Brassicacées:


Habitat :
L’Alliaire officinale pousse à la lisière des forêts, au bord des routes et des chemins, ainsi que dans les zones ombragées, sur les sols riches.

Caractéristiques botaniques :
Comme de nombreuses plantes de cette famille, l’alliaire officinale revêt un aspect très différent en fonction du stade de développement auquel elle se trouve. Les feuilles de la rosette basale sont encore rondes, vert foncé à violet, et sont longuement pétiolées.
Les tiges, qui se développent plus tardivement, portent des feuilles plus claires et plus effilées, dont le pétiole se raccourcit à mesure que l’on se rapproche du sommet de la plante.
On reconnaît la plante d’abord à son odeur : les feuilles dégagent une odeur d’ail caractéristique lorsqu’elles sont froissées.
En bouche, trois saveurs se succèdent : une saveur aillée, puis une amertume et enfin un goût de chou, et plus précisément de chou de Milan, saveur caractéristique de nombreuses plantes de cette famille.
L’alliaire officinale est bisannuelle : on trouve au même endroit des plantes adultes, qui fleurissent la deuxième année, et un tapis de jeunes plantes, voire de plantules à peine germées.

Cueillette et usage culinaire :
La règle suivante vaut pour la quasi-totalité des plantes de cette famille : elles sont presque entièrement comestibles si elles sont récoltées suffisamment jeunes : on cueille d’abord les jeunes feuilles de la rosette basale, puis plus tard les feuilles juteuses de la tige, la partie supérieure de la tige avec les fleurs encore fermées, les fleurs écloses et les jeunes fruits pas encore lignifiés. Même les graines peuvent être utilisées pour produire de l’huile.
L’Alliaire officinale peut se consommer crue en salade ou être utilisée comme herbe aromatique.
On peut également la faire cuire, mais son goût est alors plus amer.
Il est intéressant de disposer d’une plante ayant le goût de l’ail, mais n’ayant rien à voir avec ce dernier d’un point de vue botanique ; elle peut également plaire aux personnes qui ne tolèrent pas l’ail.

Risque de confusion :
Au tout premier stade, la plante peut être confondue avec la violette ou la ficaire. Plus tard, ses feuilles peuvent être confondue avec celles de l’ortie.
Son goût est toutefois caractéristique et unique.


Anemone nemorosa L., Anémone des bois, Renonculacées:




Les anémones sont irritantes à l’état frais. Sèches elles sont inoffensives.
Comme la plupart des Renonculacées, les anémones renferment un hétéroside de lactone, le renonculoside, libérant une substance vésicante et dangereuse, la protoanémonine, qui est détruite au cours du séchage de la plante.


Castanea sativa Miller, Châtaignier, Fagacées:

 

Le produit le plus connu du Châtaignier sont ses graines, les châtaignes, riches en amidon et en sucre. Dans la région d’origine de l’arbre, les châtaignes ne servent pas seulement d’aliment, mais également d’antidiarrhéique doux. L’effet médicinal proprement dit se trouve dans ses feuilles qui renferment du tanin. La phytothérapie ne les utilise guère. En médecine populaire, la drogue est antitussive, antidiarrhéique et soulage les angines (gargarismes), les troubles de la circulation sanguine et les douleurs dans les jambes.

Application médicale :
Infusion pour difficultés respiratoires : verser de l’eau froide sur 2 cuillères à café de feuilles par tasse et porter à ébullition. Filtrer et boire 2-3 tasses par jour.

Plante tinctoriale :
À partir des bogues, de l’écorce et du bois, on obtient du beige (aucun additif), brun-rouge(aucun additif) ou brun noir (additif : fer).



Chenopodium album L., Chénopode blanc, Chénopodiacées:



Utilisations culinaires:

Les jeunes feuilles et pousses se consomment d'avril à juillet comme la blette, les feuilles de betterave et l'épinard, dans des soupes de légumes ou cuites à la vapeur. Avant la floraison, on peut même récolter la plante entière. En août, les pointes et feuilles tendres fournissent une salade ferme mais juteuse.
De juillet à octobre, les fleurs et boutons frais se croquent comme de petites noix. On les incorpore dans les salades ou sur les tartines de fromage frais.
Les graines riches en fécule se récoltent à partir de septembre. Germées, c'est une source de vitamine précieuse en hiver. Les graines séchées produisent une farine qu'on mélange à la farine à pain ainsi que pour enrichir plats mijotés et bouillies.

Goût : La teneur en substances amères varie notablement, ce qui explique que le goût est très variable, de doux avec une note de noix jusqu’à amer.
Toutes les autres espèces européennes de chénopodes (Chenopodium) se consomment de manière similaire.

Composants : Saponine, campestérol, phénylalanine, stigmastérol, acide oléanolique, acide oxalique, sitostérol, tryptophane, tyrosine et xanthotoxine ; grande richesse en potassium, fer, zinc, phosphore et oligo-éléments. Contient 18 fois plus de vitamine C et 7 fois plus de fer que la laitue.
Dans les graines : nombreux minéraux et vitamines B3.

Propriétés médicinales:

Le Chénopode blanc est rarement utilisé à des fins médicinales et on ne lui connaît pas de propriétés notables. La plante sèche se boit en infusion (2 cm3 par tasse, laisser infuser 10 min). Elle est légèrement laxative et anti-inflammatoire. Elle contient des substances a effet oestrogénique, ce qui pourrait indiquer une action possible contre les troubles de la ménopause. On peut mâcher les graines pour soulager les troubles de la vessie. La saponine contenue agit dans le traitement des affections des voies respiratoires. L'infusion soulagerait les piqûres d'insectes, l'eczéma, les coups de soleil, l'arthrite et les pieds enflés.




Digitalis purpurea L., Digitale pourpre, Scrophulariacées :



Plante herbacée bisannuelle ou pluriannuelle dont la hampe florale peut atteindre 1,5 m.

Feuilles : ovales, finement crénelées ; face inférieure très pubescente conférant une couleur vert grisâtre et un toucher velouté, avec présence d’un réseau particulièrement dense de nervures très saillantes d’où un aspect gaufré ; feuilles en rosette la première année, puis alternes sur la tige dressée.

Fleurs : en forme de « doigt de gant », à corolle pourpre extérieurement, en grappe allongée ; à l’intérieur, se trouvent 4 étamines.

Fruits : capsule ovale.

Habitat et répartition : typiquement dans les coupes forestières sur terrains siliceux ; Massif armoricain, Normandie, Vosges, Massif central, Pyrénées.

Toxicité : la plante entière est très toxique par la présence d’hétérosides à visée cardiaque, les cardénolides ou digitoxosides. Si ces principes sont effectivement utilisés en thérapeutique, ils deviennent rapidement toxiques.
Les symptômes de l’empoisonnement sont typiques. Après des troubles digestifs, on observe une phase d’anxiété et surtout des troubles cardiaques : forte bradycardie, fibrillation, tachycardie ventriculaire extrasystole, la mort pouvant survenir par syncope cardiaque.

Risque de confusion : les accidents demeurent exceptionnels avec la plante. Toutefois, en 1999, une intoxication a été signalée en France à la suite de la confusion entre des feuilles de Consoude récoltées comme salade et de Digitale pourpre, et qui a nécessité plusieurs jours d’hospitalisation. D’autres confusions ont eu lieu avec des feuilles de Bourrache destinées à préparer des tisanes.
Le meilleur critère de distinction est le toucher des feuilles : il est velouté et très doux chez la Digitale pourpre, et particulièrement rêche chez la Consoude et la Bourrache.

Le saviez-vous ? Toutes les espèces de digitales sont plus ou moins toxiques, y compris les espèces ornementales introduites dans les jardins.



Fallopia convolvulus (L.) A. Löve, Renouée faux liseron, Polygonacées :








Geranium robertianum L., Géranium herbe-à-Robert, Géraniacées :



habitat :
forêts, terres incultes, murs, décombres, jardins.
Europe centrale, Asie, Afrique du Nord, Amérique du Nord.

Les herbiers anciens font tous l’éloge de l’herbe de saint Robert.
Aujourd’hui, seule l’homéopathie l’utilise encore.
Les tanins contenus dans les parties aériennes calment les diarrhées et aident en usage externe à cicatriser les blessures se refermant difficilement.
La médecine populaire l’emploie également pour apaiser les inflammations gastro-intestinales, vésicales et rénales.



Holcus lanatus L., Houlque laineuse, Poacées :








Lapsana communis L., Lampsane commune, Astéracées :



Utilisations culinaires:

Les fleurs jaunes sont décoratives, mais les boutons et les capitules à peine éclos se mangent aussi dans les salades.
Jusqu'en juin, les feuilles tendres hachées se mangent en salade, en soupes ou cuites à l'eau. On les incorpore aux quiches, omelettes et herbes en mélange.
Les jeunes pointes et les pousses sont un délicat légume tige qu'on mange aussi en salade.

Goût : La Lampsane a un goût âpre rappelant la chicorée ou le chou.

Composants :

Minéraux, mucilages et substances amères, inuline dans les racines.

Propriétés médicinales:

Le latex des tiges, les salades de feuilles crues et les cataplasmes ont un effet apaisant sur la peau et les muqueuses. Le latex est vulnéraire et on soigne les plaies avec les fleurs macérées dans l'huile. L'extrait de toute la plante est hypoglycémiant. En infusion contre les ganglions gonflés et la constipation.



Mentha, Menthe, Lamiacées:





hypothèses d’identification :
Mentha spicata L., Menthe verte, Lamiacées
Mentha spicata 'Nanah', Menthe marocaine, Lamiacées
Mentha x piperita L., Menthe poivrée, Lamiacées

Larve de coccinelle sur une feuille de Menthe :




Moehringia trinervia (L.) Clairv., Méringie trinerviée, Caryophyllacées :








Myosoton aquaticum (L.) Moench, Céraiste aquatique, Caryophyllacées :








Ornithopus perpusillus L., Ornithope délicat, Fabacées :




Polygonum aviculare L., Renouée des oiseaux, Trainasse, Polygonacées :




Utilisations culinaires:

Jusqu'en juin, les jeunes feuilles se mangent dans les salades, purées de plantes sauvages, soupes et plats de légumes ainsi qu'en épinards. Le jus mélangé à de l'eau ou du yaourt donne une boisson rafraîchissante. Les jeunes tiges pas encore fibreuses sont également comestibles. On peut sécher les feuilles jusqu'en septembre pour faire des infusions.
Les graines récoltées d'août à octobre s'emploient comme les céréales, saupoudrées sur un plat ou mélangées à de la farine.

Goût : La plante a un goût de salade en plus croquant.

Composants : Jusqu’à 1% de flavonoïdes (dérivés d’huile essentielle de camphre, quercétine et myricétine), environ 1% d’acide silicique, gallotanins, substances amères, mucilages et dérivés de coumarine.

Propriétés médicinales:

Les propriétés expectorantes de l'infusion de renouée (2 cm3 par tasse) l'indiquent pour les affections respiratoires. Les tanins et substances amères de la plante sont également bénéfiques dans les troubles gastro-intestinaux, des diarrhées, les néphrites et les cystites. En usage externe pour les plaies purulentes et les hémorroïdes, ou encore en gargarisme. En médecine chinoise contre les parasites de la peau, la rétention d'urine et les douleurs de la vésicule.



Polygonum persicaria L., Renouée persicaire, Persicaire, Polygonacées :



Cette plante envahissante se plaît en milieux humides ou aquatiques, ensoleillés.
On la reconnaît facilement grâce à ses feuilles allongées (persicaire signifie « à feuilles de pêcher ») portant une tache brun rougeâtre au centre.
La tige présente un nœud à chaque feuille.
Au bout de chaque tige de juin à août, l’inflorescence forme un épi cylindrique rose.

La cueillette se fait de mai à septembre.

Comme toutes les renouées, elle est comestible.
Ses jeunes feuilles rentreront dans la composition d’un mesclun d’été, les feuilles plus âgées rejoindront un plat d’herbes de saison.



Ranunculus repens L., Renoncule rampante, Renonculacées :








Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses, Polygonacées :





La Patience à feuilles obtuses est une grande vivace robuste, mesurant 100 cm, qui fleurit de juin à septembre.
Feuilles : les basiliaires jusqu’à 100 cm, larges, fortement cordées à la base, glabres dessus, pubescentes dessous.
Fleurs : inflorescence lâche, feuillée dans le bas.
Fruits : valves fructifères triangulaires, à dents proéminentes, l’une d’elle pourvue d’une callosité (périanthe à 1 calosité).
Habitat : terrains vagues, talus , pâturages, bermes, bord des eaux, sols perturbés.
Distribution : presque toute l’Europe sauf Nord Scandinavie.



Rumex sanguineus L., Oseille sanguine, Polygonacées :

 
Les feuilles sont comestibles.



Scrophularia nodosa L., Scrofulaire noueuse, Scrophulariacées :








Silene dioica (L.) Clairv., Compagnon rouge, Caryophyllacées:










Silene latifolia Poiret, Compagnon blanc, Caryophyllacées :




Plante velue à fleurs blanches, très fréquente dans les milieux cultivés et habités, les chemins, les champs abandonnés.

Description :
Tige : dressée quand il fleurit.
Feuilles : opposées, entières, velues, elles peuvent atteindre facilement 15 cm.
Fleurs : blanches à cinq pétales soudés différant légèrement d’une espèce à l’autre. Elles fleurissent en avril, mais on peut les revoir à l’automne. Elles sont caractéristiques : le calice est en forme d’outre.
Fruits : capsules globuleuses abritées par le calice.
Partie souterraine : forte souche ligneuse.

Cueillette : On récolte les jeunes pousses d’octobre à mars, avril, puis les jeunes tiges feuillues en avril, mai.

Confusions possibles : Quand il n’y a que des jeunes pousses, les risques de confusion sont possibles avec le Centranthe rouge (Centranthus ruber (L.) DC.), mais ils sont réduits et sans gravité, le Centranthe rouge étant comestible.
Le risque disparaît quand la plante est en fleur, en avril ou mai. Les fleurs présentent alors un calice renflé en forme d’outre, à nervures ramifiées en réseau.



Solanum dulcamara L., Morelle douce-amère, Solanacées :



La Morelle douce-amère est à la fois médicinale et toxique.

Toxicité : toute la Morelle douce-amère est toxique par la présence d’alcaloïdes de type solanidane (solanines), ceux-ci étant concentrés dans la tige, les feuilles, et surtout dans les fruits verts ; par contre ces molécules disparaîtraient en grande partie lors de la maturation. Irritantes pour le tube digestif, elles provoquent vomissements, diarrhées, gastro-entérites, mais aussi hémolyse et parfois dépression respiratoire.

Propriétés médicinales :

Autrefois, les guérisseurs administraient les tiges et les jeunes pousses comme diurétique et laxatif, contre les nausées, les bronchites chroniques, l’asthme et les affections cutanées.
En raison des alcaloïdes toxiques qu’elle contient, la Morelle est seulement utilisée en préparations prêtes à l’emploi contre les eczémas et en homéopathie.



Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher, Astéracées :






Stachys sylvatica L., Épiaire des bois, Lamiacées :




Utilisations culinaires:

Jusqu'en juin, les jeunes feuilles couvertes de poils fins s'ajoutent hachées dans les mélanges d'herbes, le fromage aux herbes, les salades et sauces de salade, ainsi que dans les purées de plantes sauvages et les gratins.
Les soupes et les bouillons à l'épiaire sont une spécialité. Faire sécher ou mariner les feuilles dans l'huile en vue de leur conservation.
La base des tiges au départ des racines se cuisine à la poêle en avril, après épluchage.
De septembre jusqu'au printemps, quand le sol n'est pas gelé, les racines cuites à l'eau ou au four sont un légume finement épicé. Séchées et moulues, elles fournissent une farine pour bouillies et pains.

Goût : l’Épiaire a une saveur aromatique et épicée rappelant le cèpe.

Composants :
Huiles essentielles, substances amères et tanins.

Propriétés médicinales:

Les Épiaires des bois et des marais (Stachys palustris L.) ne sont pratiquement plus utilisées, bien que toutes deux aient des propriétés antispasmodiques.
Elles stimulent le système nerveux et sont utiles en cas de névralgie, de troubles de la thyroïde et de la rate, de rhumatismes, de goutte et d'affections respiratoires.
L'Épiaire des bois peut contribuer à régler les menstruations, l'Épiaire des marais est diurétique.
On les administre généralement sous forme d'infusion.
La décoction favorise la guérison des plaies et leur cicatrisation.
Mais la plante s'emploie aussi avec du vin ou du vinaigre.




Trifolium dubium Sibthorp, Trèfle douteux, Fabacées :




Sources :

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011

350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Guide Delachaux des fleurs de France et d’Europe, David Streeter, C. Hart-Davis, A. Hardcastle, F. Cole & L. Harper, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2011

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011

2 commentaires:

  1. Je suis vraiment heureux de voir ce travail sur la forêt d'Orsay, votre blog devrait être montré dans les écoles et largement diffusé. Bravo. Guy Ruault de Beaulieu

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  2. Merci !
    Pour information, vous pouvez trouver de nombreuses activités à faire avec les plantes dans mes livres : La vannerie avec des plantes sauvages (Éditions Ulmer), 50 activités à faire avec les végétaux (Éditions Vigot) et 45 plantes sauvages à récolter et déguster (Éditions Jouvence). Je vous souhaite une bonne lecture !

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