lundi 1 août 2016

La flore sauvage du vallon des Gallicourts - sortie du 23 juillet 2016



Nous étions samedi 23 juillet en promenade dans le vallon des Gallicourts à Rueil-Malmaison, un très beau verger en plein cœur de la ville, surplombant le bassin parisien…



Cette sortie a été organisée en partenariat avec le Comité départemental du tourisme des Hauts-de-Seine.



Et voici la flore rencontrée :



Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :








Plante comestible :



On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux, les graines vertes et immatures et la racine.



Plante médicinale :

Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.



Plante toxique :

La plante élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.











Melilotus officinalis Lam., Mélilot officinal, Fabacées :



Plante comestible :



On consomme les jeunes pousses récoltées d'avril à juin, les tiges fleuries de mai à septembre, les graines août à septembre et les racines récoltées de septembre à avril.




Attention ! Toutes parties de la plante contiennent de la coumarine, qui provoque des maux de tête si on l'utilise autrement que comme aromate.



Plante médicinale :

La plante sèche est utilisée pour soigner la phlébite et les hémorroïdes. la coumarine contenue est anti-inflammatoire, stimule la lymphe et la cicatrisation. La teneur en coumarine étant très variable, le dosage doit être minutieux. La plante serait aussi diurétique. En cataplasme ou en pommade, on l'emploie contre les saignements et les contusions.










Torilis sp., Torilis, Apiacées :












































Bryonia dioica Jacq., Bryone dioïque, Curcurbitacées :





Plante toxique :


La Bryone dioïque est une plante très toxique ! Au Moyen-Âge, on s’accommodait de ce risque et on l’utilisait pour provoquer nausées fortes et diarrhées.

Les constituants de la racine irritent les muqueuses du tube digestif.

En usage externe, on utilisait la racine contre les rhumatismes et la goutte.

En raison de la dilution, il n’existe plus aucun risque d’intoxication dans les préparations homéopathiques. Ces dernières sont administrées lors d’inflammations des voies respiratoires, du foie, de la plèvre et du péritoine.













Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire, Astéracées :




Plante tinctoriale :

Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif : fer).



Plante toxique et plante médicinale :

Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps maintenue en médecine populaire.

L’automédication est fortement déconseillée en raison de la toxicité de la drogue.

Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes gastriques, troubles digestifs et menstruels.









Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :







Solidago canadensis L., Solidage du Canada, Astéracées :





Plante tinctoriale :

A partir des sommités fleuries, on obtient du jaune vif (aucun additif), du vert (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme le cœur verdâtre des jeunes pousses en avril-juin, et les fleurs.



Plante médicinale :

L'infusion de la plante (2 cm3 par tasse) soulage les affections urinaires et rénales. Elle est anti-inflammatoire et fortement diurétique, contribuant à l'élimination des résidus métaboliques et à la prévention des calculs. On l'utilise en bain de bouche contre les infections de la gencive. La plante fraîche broyée s'utilise en cas d'enflure.





Convolvulus arvensis L., Liseron des champs, Convolvulacées,

Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire, Astéracées &

Trifolium pratense L., Trèfle des prés, Fabacées :




Convolvulus arvensis L., Liseron des champs, Convolvulacées :




Plante médicinale :

Le Liseron des champs n’est plus guère utilisé comme laxatif, car il existe aujourd’hui de meilleures préparations.
Les glucosides résineux, les tanins et les flavonoïdes de ses feuilles sont trop irritants pour les intestins.
En homéopathie, on administre la plante en fleur fraîche pour les douleurs du dos.
Même Sainte Hildegarde de Bingen estime que le liseron n’est pas utile.



Trifolium pratense L., Trèfle des prés, Fabacées :


Plante comestible :

On consomme les pousses et feuilles d'avril à juin, les fleurs fraîches, et les graines.


Plante médicinale :

Traditionnellement utilisé contre les diarrhées, la toux et les éruptions cutanées chroniques. L'extrait de trèfle est de plus en plus utilisé contre les troubles de la ménopause en raison de sa teneur en ivoflavones. Ceux-ci sont des phytoestrogènes également employés dans la prévention des cancers d'origine hormonale, notamment ceux du sein, de l'utérus et de la prostate. L'infusion (3 cm3 de fleurs par tasse) est dépurative et rafraîchissante pour les yeux fatigués.









Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :






Plante tinctoriale :

A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre (aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les très jeunes feuilles et pousses.



Plante médicinale :

En infusion, elle a un effet sédatif sur le système nerveux.

Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la rate.

L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.






Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :












Cirsium vulgare (Savi.) Ten., Cirse commun, Astéracées :





Plante comestible :

On récolte les jeunes racines de première année de l'automne jusqu'au printemps. On les sèche pour obtenir une farine dont on fait des bouillies ou qui allongera la farine de céréales. Epluchées, on les cuit à l'eau ou au four; après la cuisson à l'eau, on peut les faire sauter à la poêle.

Les tiges molles après épluchage et les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.

En mai, on mange les boutons floraux cuits comme légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les fins pétales décorent salades de crudités et de fruits et pâtes à tartiner.



Plante médicinale :

Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des fins médicinales.








Cirsium arvense (L.) Scop., Cirse des champs, Astéracées :




Plante comestible :

On consomme les jeunes racines de première année de l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.

En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les plats.



Plante médicinale :

Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des fins médicinales.





Medicago lupulina L., Luzerne lupuline, Fabacées :




Plante comestible :

On consomme les jeunes pousses en avril-mai, les fleurs et les graines.



Plante médicinale :

Dans les pays arabes, la minette est utilisée depuis des siècles contre les douleurs stomacales, les ulcères, le manque d'appétit et l'aérophagie. La plante est légèrement laxative et diurétique. Elle peut aussi soulager les troubles des menstruations et de la ménopause grâce à ses substances oestrogéniques.




Torilis sp., Torilis, Apiacées :








Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :




Plante pour la vannerie :

La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la vannerie.



Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres suivants :

























Pastinaca sativa L., Panais commun, Apiacées :


Plante comestible :

On consomme les feuilles, les tiges, les fleurs, les graines et les racines.



Plante médicinale :

Diurétique, analgésique et sédative.





Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :



Plante tinctoriale :
On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.

Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les mûres !).

Plante médicinale :
On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants. Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de vieillissement.

Plante pour la vannerie :
On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.



Vicia sepium L., Vesce des haies, Fabacées :



Plante comestible :

On consomme les jeunes pousses terminales et les inflorescences encore jeunes.





Lonicera xylosteum L., Camérisier, Caprifoliacées :





Plante toxique :

Les baies sont vomitives.


Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lonicera_xylosteum





Reynoutria japonica Houtt., Renouée du Japon, Polygonacées :



Plante comestible :

En mars-avril, on consomme les jeunes tiges. Les racines récoltées en août-septembre et cuites à l’eau se dégustent comme légume.



Plante médicinale :

Les médecines traditionnelles japonaise et chinoise utilisent la plante pour traiter les mycoses, les inflammations cutanées et les maladies cardiovasculaires. Ces propriétés sont dues à l’émodine, une anthraquinone laxative, et au resvératrol, un flavonoïde soluble dans l’eau et les graisses.



Pour retrouver les différentes utilisations qui peuvent être faites de la Renouée du Japon, cliquer sur les titres suivants :








Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :







Malus domestica Borckh., Pommier cultivé, Rosacées ou Malacées :
















Arum maculatum L., Gouet tacheté, Aracées :



Plante toxique :

En ingestion : irritation de la sphère bucco-pharyngée, nausées et vomissements, diarrhée.






Le parfum délicieux de l’Origanum vulgare L., Marjolaine sauvage, Lamiacées :





Plante comestible :

On consomme les feuilles et les pointes fleuries.



Plante médicinale :

On l’emploie dans les troubles de la digestion et l’aérophagie, pour stimuler la sécrétion biliaire. Elle est antispasmodique et antitussif et apaise les douleurs abdominales. L'huile essentielle est bactéricide, on l'utilise en gargarisme et dans l'eau du bain. En homéopathie contre la tension nerveuse.





Vitis vinifera L., Vigne sauvage, Vitacées :








Plante comestible :

On utilise les feuilles fraîches d’avril à juin et plus tard les feuilles séchées, les fleurs et les fruits (= les raisins !).



Plante médicinale :

L’extrait de feuilles est efficace dans les maladies veineuses et les difficultés circulatoires au niveau des jambes. La médecine traditionnelle emploie l’infusion de fleurs en cas de paralysie légère. La cure de raisin stimulerait la digestion et le métabolisme. Enfin, le vin aurait, en petites quantités, un effet protecteur contre les maladies cardio-vasculaires.







Sources :



350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010



Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011



Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007



Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011



Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011



La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012



La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016



Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001



Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011



Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012






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