mardi 27 septembre 2016

Visite botanique pendant la manifestation "Nettoyons la nature" du 25 septembre dans le Domaine national de Saint-Cloud





Le Domaine national de Saint-Cloud a organisé une manifestation "Nettoyons la nature" le dimanche 25 septembre.



J’animais à cette occasion une visite botanique au cours de laquelle nous avons observé la richesse de la flore sauvage du parc.








Découverte de la Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :




Plante pour la vannerie :

La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la vannerie.



Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres suivants :


















Euonymus planipes, Fusain planipes, Célastracées :



Plante toxique :

Attention, toutes les parties du fusain sont toxiques lorsqu'elles sont ingérées. Elles contiennent un alcaloïde pouvant provoquer des troubles cardiaques et neurologiques.



Source : http://www.jardindupicvert.com/4daction/w_partner/euonymus_planipes.2831






Devant Taxus baccata L., If, Taxacées :



Plante toxique et plante comestible :


Toute la plante est extrêmement toxique, à l’exception notable de l’arille rouge (l’enveloppe du fruit) qui a une saveur douceâtre. Mais sa consommation est à déconseiller très fortement, car il ne faut surtout pas mâcher la graine.



Plante médicinale :

Un composant, le taxotère, est extrait des aiguilles de l’If et entre dans la composition de traitements de chimiothérapie.






Arctium lappa L., Grande bardane, Astéracées :



Plante comestible :

On consomme la tige foliaire, les jeunes tiges et les jeunes pousses.

Les graines récoltées en août-septembre fournissent une huile de table à la saveur plutôt neutre. Concasser les graines avant de les moudre ou de les tremper dans l’eau chaude afin de récupérer l’huile surnageant.

On récolte la grosse racine des plantes de première année en automne et en hiver, quand elle est encore molle et non ligneuse. On la mange en rémoulade ou cuite à l’eau ou au four.



Plante médicinale :

L’extrait de racine est bactéricide et hypotensif.

Dépurative, elle est traditionnellement utilisée en cas de calculs biliaires et de la vessie, dans les affections hépatiques, la goutte, les rhumatismes et le diabète. L’huile de racine est un remède connu à la chute des cheveux. Le baume ou le jus fraîchement pressé de la racine traitent diverses affections cutanées comme le psoriasis, les furoncles, les abcès, les brûlures, les impuretés, les pellicules. La racine est également vulnéraire.

En homéopathie contre les éruptions cutanées, la descente de l’utérus et les douleurs rhumatismales.





















Malva sylvestris L., Mauve sauvage, Malvacées &

Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :






Malva sylvestris L., Mauve sauvage, Malvacées :

Plante comestible :

On consomme les feuilles et les fleurs.



Plante médicinale :

Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.

Les principaux effets de la mauve sont émollients et désinfectants.

Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds subséquents à des fractures, et les phlébites.

Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes du larynx.

Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès, et les blessures.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve



Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :

Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges florales, les boutons floraux, et la racine.

Plante médicinale :
En interne : diurétique, soulage les affections hépatiques, la goutte et les rhumatismes.
En externe : eczéma et autres affections cutanées.





Le ramassage hippomobile des déchets dans le Domaine national de Saint-Cloud :











Sources :





350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010



Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011



Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007



Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011



Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011



La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012



La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016



Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001



Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011



Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012










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