mardi 6 mars 2018

La flore sauvage de La Roche-sur-Yon (85)


Rue Dellile :






fissures de bitume et pavés :

Betula pubescens Ehrh., Bouleau pubescent, Bétulacées :





Plante médicinale :
Utilisation interne :
Diurétique, antiseptique urinaire, antiseptique rénal, anti-infectieux, antispasmodique, fébrifuge, hépatoprotecteur, antalgique, antirhumatismal, anti-inflammatoire.

Utilisation externe :
Cicatrisant, antitussif.

Indications thérapeutiques usuelles :
Drainage lors des maladies bactériennes et inflammatoires des voies urinaires. On peut utiliser des infusions de feuilles, des décoctions de bourgeons ou de la teinture mère. C'est un diurétique naturel qui permet d'augmenter le volume des urines. Il facilite l'élimination des calculs urinaires des reins ou de la vessie. L'écorce permet de faire baisser la fièvre.

Autres indications thérapeutiques démontrées :
Le bouleau est employé pour soigner les personnes souffrant de crises de goutte, d'oedèmes et pour diminuer les douleurs rhumatismales. Les bourgeons de bouleau traitaient traditionnellement l'engorgement des ganglions lymphatiques.

Source : http://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/bouleau.htm






Cyperus eragrostis Lam., Souchet robuste, Cypéracées :










murs :









Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron du Canada, Astéracées :





Plante comestible :
On consomme les feuilles avant la floraison en juillet.

Plante médicinale :
Originaire d’Amérique du Nord, la plante s’est naturalisée en Europe au XVIIème siècle. La médecine traditionnelle nord-américaine utilise l’infusion contre les diarrhées et les troubles menstruels.
Le béta-sitostérol mime l’action des oestrogènes et soulage les troubles de la ménopause. Grâce aux tanins qu’elle contient, la plante facilite la coagulation et trouve divers emplois contre les inflammations des muqueuses. En homéopathie, contre les brûlures d’estomac, les hépatites et les inflammations de la vésicule biliaire.

Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on obtient du jaune (aucun additif) et du vert (additif : fer).





Cymbalaria muralis G.Gaertn., B.Meyer & Scherb., Cymbalaire des murs, Scrofulariacées ou Plantaginacées :











Rue du Général Galliéni :












pelouses ou zones herbeuses :

Jacobaea maritima (L.) Pelser & Meijden, Séneçon cinéraire, Astéracées :













Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :







Plante tinctoriale :
Une décoction des feuilles d’Ortie dioïque donne du jaune.
On peut aussi obtenir une sorte de décalque des feuilles, en les « frappant » entre deux morceaux de tissu.

Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.

Avec les feuilles, je fabrique de la bière.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie


Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.

Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.


L'Ortie et les insectes:





Verbascum virgatum Stokes, Molène effilée, Scrofulariacées :





















Viola odorata L., Violette odorante, Violacées :








Plante comestible :
On consommes les fleurs et les feuilles.






Rue Jean-Jacques Rousseau :









murs :


Centranthus ruber (L.) DC., Centranthe rouge, Valérianacées :




Plante médicinale :
En raison de sa grande activité et de sa faible toxicité, le Centranthus ruber peut être avantageusement substitué à la Valeriana officinalis L.
Les feuilles ont des propriétés antiscorbutiques.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Centranthe_rouge





fissures de bitume et pavés :


Hypochaeris radicata L., Porcelle enracinée, Astéracées :



Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux et la racine.

Plante médicinale :
Affection hépatique ou biliaire, stimule la digestion.





Lactuca virosa L., Laitue vireuse, Astéracées :



Plante médicinale :

Le suc de la laitue vireuse est un liquide blanc (laiteux, d'où les laitues tirent leur nom) appelé lactucarium, très amère, un peu semblable à l'opium dans son aspect, son extraction, ses manipulations mais aussi dans l'optique de ses effets médicaux (antitussif, sédatif, antalgique, faible anesthésiant, modérateur du transit intestinal, sudorifique, anti-nerveux, stimulant général à faible dose, soporifique à plus forte dose...).

Le lactucarium forme un latex séché dans lequel se retrouvent deux principes actifs concentrés appelés lactucérol et lactucine qui seraient à l'origine des effets principaux et capables de provoquer une somnolence. Toutes les laitues contiennent ce suc en quantité variable, notamment dans leur tige d'où il est extrait par incision au moment de la floraison. Les laitues cultivées en possèdent elles aussi les propriétés en plus de leur valeur nutritionnelle, étant riches en vitamines et oligo éléments ainsi qu'en fibres.

Le lactucarium est utilisé en homéopathie dans l'insomnie et la bronchite. On lui attribue aussi des effets sédatifs, analgésiques et expectorants alors que la médecine conventionnelle moderne ne l'utilise plus que très peu avec un déclin de son exploitation pharmaceutique. Il fut cependant utilisé et étudié jusqu'au milieu du XXème siècle et persiste dans certains domaines de la phytothérapie.

La plante et son suc ont été fréquemment utilisés depuis l'Antiquité et jusqu'au XXème siècle pour soulager et soigner un grand nombre de maux sans présenter de risque. Ils ont vécu à côté ou ont été remplacés par d'autres remèdes se montrant plus actifs ou spécifiques, et plus particulièrement l'opium qui posa la question d'une limite aux médicaments les plus adaptés ou suffisants. Des usages traditionnels ont encore lieu dans des pays comme l'Égypte où les produits de la plante peuvent être administrés aux enfants en préférence d'autres remèdes plus délicats, notamment comme sédatif nerveux.

Outre les vertus déjà évoquées, la plante se montre aussi diurétique et faiblement sudorifique, anti-diarrhéique, minéralisante (rafraîchissante, la laitue cultivée possède en outre beaucoup de vitamine C), légèrement hypnotique mais également onirique (favoriserait les rêves), réducteur de l'activité sexuelle (prolongation de l'acte chez l'homme, modérateur des pulsions, agit contre la spermatorrhée). Ses similitudes avec l'opium sont donc nombreuses et ont inspiré, mais sans succès mesurable cependant, sa substitution aux narcotiques, notamment pour tenter de luter contre les dégâts sanitaires provoqués par l'opium avant qu'il ne soit interdit (voir ci-dessus en section Histoire). Mais contrairement à celui-ci, elle est dénuée d'effet constipant et se montre digestive (tonique amère) et astringente, stimulant la digestion tout autant que le moulage des selles. Elle se différencie aussi par son absence de congestion cérébrale ou encore d'effet euphorisant relatifs aux opiacés.

Son association avec l'opium a fait partie du Codex médical à la hauteur de deux parts de lactucarium pour une part d'opium. Cette association est utilisée pour adoucir les effets secondaires de l'opium (contre la constipation, effet tonique sur les fonctions vitales) tout en potentialisant ses effets sédatifs (sur la douleur, la toux, les spasmes, la nervosité...). Ces proportions permettent de limiter les quantités nécessaires d'opium jusqu'à moitié dans les affections qui y sont sensibles. En composant unique, elle est finalement susceptible d'avoir dans une mesure modérée les mêmes usages thérapeutiques que l'opium sans provoquer d'addiction ni d'effet secondaire opiniâtre ou dangereux grâce à des modes d'action très différents.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Laitue_vireuse






Rue Paul Doumer :








fissures de bitume et pavés :  


Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :



Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges florales, les boutons floraux, et la racine.

Plante médicinale :
En interne : diurétique, soulage les affections hépatiques, la goutte et les rhumatismes.
En externe : eczéma et autres affections cutanées.

Plante tinctoriale :
Autrefois la racine était torréfiée pour remplacer le café et donnait un colorant magenta (rose).
Source : http://nature.jardin.free.fr/vivace/mc_taraxacum_officinale.htm


Bon nombre de fruits, de plantes tachent les tissus si on a le malheur de les renverser. Qui n'a jamais renversé un verre de vin sur la nappe, ou écraser une framboise sur sa chemise... Mais, même si l'on a des problèmes pour enlever ces auréoles, ce ne sont pas forcément des produits de teinture. Il ne faut pas confondre taches et teinture. Voici la liste de quelques faux amis:
La cerise qui ne donne que des vieux roses séchés
La fraise
La framboise...bref la plupart des fruits rouges
Le bleuet qui n'a jamais donné de bleu, comme cela est bien souvent indiqué à tort dans des ouvrages anciens
Les racines de pissenlit qui devraient donner un "rouge tomate" mais qui, en fait ne donnent que des litres de sueur perdue pour arracher ces racines...
Source : http://lesfilsdutemps.free.fr/tincto.htm




murs :

Asplenium adiantum-nigrum L., Doradille noire, Aspléniacées :






 
Rue des Poilus :








plate-bandes ou jardinières :

Amarante, hypothèses d’identification :

Amaranthus retroflexus L., Amarante réfléchie, Amaranthacées

Plante comestible :
Les jeunes feuilles se consomment en salade. Les feuilles développées se cuisinent comme les épinards, en soupe, pâtés végétaux, légumes verts…
Les jeunes inflorescences, encore tendres se mangent cuites à la vapeur.

ou

Amaranthus hybridus L., Amarante verte, Amaranthacées

Plante médicinale et comestible :
L’amarante hybride est cultivée comme légume en Afrique.
De nombreux groupes d’Amérindiens avaient développé une utilisation alimentaire et médicinale de la plante.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amarante_hybride












Chenopodium album L., Chénopode blanc, Chénopodiacées :







Plante comestible :
On consomme les feuilles, fleurs et boutons frais et les graines (germées ou séchées).

Plante médicinale :
Le Chénopode blanc est rarement utilisé à des fins médicinales et on ne lui connaît pas de propriétés notables. La plante sèche se boit en infusion (2 cm3 par tasse, laisser infuser 10 min). Elle est légèrement laxative et anti-inflammatoire. Elle contient des substances a effet oestrogénique, ce qui pourrait indiquer une action possible contre les troubles de la ménopause. On peut mâcher les graines pour soulager les troubles de la vessie. La saponine contenue agit dans le traitement des affections des voies respiratoires. L'infusion soulagerait les piqûres d'insectes, l'eczéma, les coups de soleil, l'arthrite et les pieds enflés.





Datura stramonium L., Datura stramoine, Solanacées :











Utilisations :

Rituels religieux :
Il est utilisé par certaines ethnies d'Amérique à des fins médicinales ou lors de rituels initiatiques.
Il est notamment présent dans la composition du wysoccan, une préparation intervenant dans les rituels de passage à l'âge adulte des jeunes garçons chez les indiens algonquin.
Le Datura stramonium (et le D. metel) entre dans les préparations utilisées par les faiseurs de zombis à Haïti. Un zombie est une personne qui a été tuée puis réanimée par un sorcier vaudou. Dans un premier temps, la victime absorbe à son insu un "poison à zombie" comportant des extraits séchés de crapaud de mer, du cartilage de poisson globe fou-fou, des ossements broyés de jeune garçon etc. Sous l'effet des toxines, la victime perd connaissance. Son entourage la croyant morte procède à une inhumation. Dans les heures qui suivent l'enterrement, le bokor (sorcier) réanime la personne zombifiée en lui donnant un "antidote" composé de concombre-zombie (Datura stramonium ou metel), de bois-caca, bois chandelle et gaïac. Pour l'ethnobotaniste W. Davis, la première intoxication résulterait de la tétrodotoxine des poissons globes et la seconde utiliserait les propriétés hallucinogènes du datura pour prendre le contrôle total de la victime.

Médecines traditionnelles :
Il a été utilisé comme plante médicinale pour ses effets antispasmodiques et sédatifs du système nerveux central, préconisée contre l'asthme et les névralgies. La pratique des cigarettes antiasthmatiques au datura est cependant interdite en France depuis 1992 à cause des accidents que cela provoquait (chez des toxicomanes qui en détournaient l'utilisation).
Datura metel et D. stramonium ont des usages médicinaux semblables un peu partout dans le monde. Quand les deux plantes sont présentes dans un pays la terminologie traditionnelle ne permet pas en général de les distinguer.
À Madagascar et en Afrique tropicale, le datura est traditionnellement utilisé pour traiter l'asthme, la toux, la tuberculose et la bronchite. Les feuilles, les fleurs séchées sont fumées sous forme de cigarettes. La plante entre aussi dans diverses préparations sédatives pour calmer les patients atteints de troubles mentaux.
En Afrique de l'ouest (Sénégal, Guinée, Ghana, Nigéria), des cataplasmes de feuilles broyées sont prescrits pour les œdèmes inflammatoires ou les rhumatismes.
En Éthiopie, l'huile confectionnée avec les graines sert à masser les parties douloureuses.
Les graines sont aussi utilisées comme raticide (en mélange avec de la farine de sorgho) ou pesticide (contre les chenilles ravageuses, les puces, les chiques etc.).
En Inde, une préparation faite de jus de feuilles de datura, de nim (Azadirachta indica) et de bétel (Piper bettle) est appliquée sur l'eczéma. Le jus des feuilles est aussi donné comme anthelmintique et antipyrétique.

Utilisation enthéogène :
Le datura est utilisé, à titre enthéogène et non récréatif, au même titre que la mandragore, la jusquiame, la belladone et le brugmensia. On ne parle plus ici d'hallucinogène mais d'effet délirogène. En effet il ne s'agit plus d'une distorsion de la réalité pour l'utilisateur mais d'une intromission dans un monde totalement irréel. La raison s'éteint pour que l’inconscient prenne forme. Cette plante présente sur plusieurs espaces du globe a fait belle figure au sein du chamanisme et de la sorcellerie. Elle est pour les non-initiés une plante toxique puisque son effet est si fort qu'il mène à la folie pure voire à la mort. Plusieurs modes d’administration sont possibles : les feuilles plus légèrement dosées en alcaloïdes peuvent être fumées, infusées ou placées en cataplasme ; les graines sont absorbées ou infusées ; les racines potentialisant le maximum d’alcaloïdes sont elles aussi infusées. Cette plante présente en France à l'état sauvage attise malheureusement la curiosité de psychonautes ou de jeunes à la recherche de sensations fortes engendrant régulièrement de réels problèmes psychiatriques et des morts inopinées.

Aspect historique :
Condorcet serait mort en avalant du Datura stramoine et de l'opium.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Datura_stramonium





Foeniculum vulgare Miller, Fenouil commun, Apiacées :











Histoire :
Jadis, le Foeniculum vulgare, était considéré comme une plante magique associée à la magie blanche mais également aphrodisiaque.
Dans la civilisation grecque le fenouil sauvage était associé à la claire vision. Dans la civilisation romaine, c'était la plante sacrée de Bacchus. Un grand pied de fenouil, représentant un symbole phallique, fut son emblème durant les bacchanales.

Plante comestible :
En cuisine, c'est un légume dont toutes les parties, racines, feuilles et graines, sont comestibles. Son goût est proche de celui de l'anis et souvent associé au poisson. On peut le consommer cru (en salade) ou cuit. Il entre également dans la fabrication de certaines liqueurs, conservateurs ou aromates d'usage domestique.

Plante médicinale :
Partie utilisée : racine et fruits
Propriétés : Carminatif, galactogène, diurétique, emménagogue, expectorant, antispasmodique.
Mode d'emploi : huile, poudre, infusion.

Le fenouil est une plante très utilisée. C'est une des quatre semences chaudes des anciens, répertoriée ainsi à cause de son importante action carminative et eupeptique. On l'utilise donc dans l'aérophagie, ballonnement, digestion difficile, nausée, maux d'estomac. etc.
L'infusion au fenouil (pour la mère qui allaite) est réputée aider les nouveau-nés ayant des maux de ventre.
Les fruits amers servent comme expectorants dans des tisanes ou des sirops antitussifs, ou comme décontractants ou carminatifs dans différents médicaments. Son huile a également la réputation d'être galactogène.
À haute dose, le fenouil entraîne convulsions et abattement.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fenouil_commun






Renouée,

Hypothèses d’identification :



Persicaria lapathifolia (L.) Delarbre, Renouée à feuilles de patience, Polygonacées :



Ou


Persicaria maculosa S.F.Gray, Renouée persicaire, Polygonacées :


Usages :
Riche en tanins, elle fut autrefois utilisée en tant que plante médicinale pour ses propriétés astringentes et vulnéraires.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Renou%C3%A9e_persicaire














Boulevard Rivoli :


pelouses ou zones herbeuses :

Malva moschata L., Mauve musquée, Malvacées :























Salix alba L., Saule blanc, Salicacées :






Plante médicinale :
L’écorce du Saule blanc est fébrifuge. Elle contient la salicine que le corps transforme en acide salicylique, chimiquement apparenté au principe actif de l’aspirine. En médecine populaire, les décoctions d’écorce étaient recommandées pour traiter les rhumatismes, les maux de tête, les douleurs névralgiques, les refroidissements accompagnés de fièvre et la goutte. La quintessence florale de Bach « Willow » réjouirait les personnes aigries. Ne pas utiliser pendant la grossesse.

Application médicale :
Décoction d’écorce de saule pour troubles gastro-intestinaux : verser de l’eau froide sur une cuillère à café d’écorce finement broyée par tasse, porter lentement à ébullition. Laisser reposer 5 minutes et filtrer.



























Rue de la Simbrandière :










fissures de bitume et pavés :

Achillea filipendulina Lam., Achillée eupatoire, Astéracées :












Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée, Astéracées :




Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine, sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».





Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher, Astéracées :




Plante comestible :
On consomme les feuilles et les tiges.









pelouses ou zones herbeuses :



Achillea filipendulina Lam., Achillée eupatoire, Astéracées :














Achillea millefolium L., Achillée millefeuille, Astéracées :






Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune (aucun additif) et du vert bronze, brun (additif : fer).

Plante comestible :
On consomme les feuilles fraîches ou sèches (dans la préparation de spiritueux et tisanes), les boutons floraux et les fleurs (aromatisent les boissons).

Plante médicinale :
C'est un anti-inflammatoire du tube digestif, sédatif, dépuratif et tonique. Elle est utilisée dans les affections rénales, les palpitations cardiaques, les névralgies, les maux de tête et de dents. Les substances amères stimulent la sécrétions de bile et soulagent les affections hépatiques chroniques.
En usage externe contre les douleurs articulaires et les impuretés de peau. Emploi traditionnel contre les hémorroïdes et les troubles menstruels, en homéopathie contre les saignements (d'où le nom populaire d'Herbe-à-la coupure).
Chez les personnes sensibles, l’Achillée combinée au soleil peut provoquer une allergie de contact appelée « dermite des prés ».






Amaranthus hybridus L., Amarante verte, Amaranthacées :







Plante médicinale et comestible :
L’amarante hybride est cultivée comme légume en Afrique.
De nombreux groupes d’Amérindiens avaient développé une utilisation alimentaire et médicinale de la plante.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amarante_hybride





Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :






Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre (aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre), du bronze et du noir (additif : fer).

Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.

Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.






Cirsium arvense (L.) Scop., Cirse des champs, Astéracées :





Plante comestible :
On consomme les jeunes racines de première année de l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.
En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les plats.

Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des fins médicinales.





Malva neglecta Wallr., Mauve à feuilles rondes, Malvacées :





Plante médicinale :
Les feuilles contiennent des mucilages et de petites quantités de tanins.
L’infusion de mauve aide lors de catarrhes des voies respiratoires supérieures et soulage les inflammations des muqueuses de la bouche et de la gorge, de même que celles de l’estomac et des intestins.
Dès l’Antiquité, la mauve est mentionnée avec ces mêmes indications.





Malva sylvestris L., Mauve sauvage, Malvacées :






Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.

Plante médicinale :
Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.
Les principaux effets de la mauve sont émollients et désinfectants.
Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds subséquents à des fractures, et les phlébites.
Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes du larynx.
Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès, et les blessures.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve






Reynoutria japonica Houtt., Renouée du Japon, Polygonacées :






Plante comestible :
En mars-avril, on consomme les jeunes tiges. Les racines récoltées en août-septembre et cuites à l’eau se dégustent comme légume.

Plante médicinale :
Les médecines traditionnelles japonaise et chinoise utilisent la plante pour traiter les mycoses, les inflammations cutanées et les maladies cardiovasculaires. Ces propriétés sont dues à l’émodine, une anthraquinone laxative, et au resvératrol, un flavonoïde soluble dans l’eau et les graisses.

Pour retrouver les différentes utilisations qui peuvent être faites de la Renouée du Japon, cliquer sur les titres suivants :







Sources :


350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012

La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016

Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001

Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012


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