mardi 6 mars 2018

Le jardin des Compagnons à La Roche-sur-Yon (85)













Akebia quinata (Houtt.) Decne., Akébie à cinq feuilles, Lardizabalacées :




C'est une liane semi-persistante originaire des forêts tempérées d'Asie orientale : Japon (Honshū), Corée, Chine (jusqu'au Hubei). Ses fleurs odorantes s'épanouissent d'avril à mai.
Principalement diffusée comme plante décorative, akébia est aussi un fruit/légume comestible mal connu en occident, sous-exploité et prometteur : les essais de domestication sont en cours en Asie septentrionale.
Les fruits de différentes couleurs selon les variétés (du blanc au pourpre-bleu) mûrissent entre septembre et octobre. La pulpe douce et gélatineuse représente entre 17% à 40% du poids de fruits, elle entoure les graines amères si on les croque. Le mésocarpe amère se mange cuit.

Historique et domestication :
L'akébia est depuis toujours fruit de cueillette (y compris pour les singes japonais en hiver) pour sa pulpe et ses utilisations médicinales, notamment en médecine chinoise : diurétique, amélioration de la circulation sanguine, détoxication et anti-cancer.
La domestication en tant que fruit cultivé débute en Chine dans les années 1950 par la collecte des variétés sauvages. Au nord du Japon elle date du début XXIe siècle. Les chinois avancent rapidement vers la commercialisation de fruits de culture.
L'objectif de la sélection est un fruit plus gros, vendu pour sa pulpe et une couleur bleue séduisante. Les fruits de culture sont récoltés une semaine avant l'ouverture spontanée, l'amélioration vise une pulpe abondante, des graines peu sensibles sous la dent ou molles ainsi qu'une maîtrise des problèmes d'interfécondation.

Nutrition :
La publication la plus complète est chinoise, les auteurs considèrent le fruit d'akébia comme un "nouveau fruit" potentiel à cause "de sa valeur nutritionnelle et de sa contribution potentielle à une alimentation saine". en 2005 Wang Zhongyan et al. ont démontré l'intérêt de domestiquer et de commercialiser le fruit.
"La pulpe du fruit sec contient 50,32 % de sucre au total, 2,45 % de protéines brutes, 4,03 % de matières grasses, 3,86 % de fibres, et 6,38 % de cendres ( Wang et al., 2004 ). Les sucres comprennent du fructose (4,10 g / 100 g), du glucose (2,78 g / 100 g) et du saccharose (1,57 g / 100 g)... akebia semble étonnamment riche en vitamine C (108-930 mg / 100 g)... la teneur en zinc, de fer et de manganèse est supérieure à celle des fruits majeurs tels que la pomme, la poire, l' orange..." (citation de la publication Li Li et al.).
Le goût insipide de la pulpe devient "délicat, doux et de texture juteuse, évoquant banane, litchi, et fruit de la passion", à maturité pour les meilleurs cultivars.
L'activité anti-oxydante est mal connue, une étude coréenne la met en évidence dans un vinaigre d'akébia.

Utilisation et recettes :
La pulpe :
La partie gélatineuse sucrée qui entoure les graines se mange crue quand le fruit s'ouvre, son goût n'est pas très marqué. On la laisse fondre dans la bouche sans croquer les graines. La pulpe séparée des graines dans une passoire sert à la confection des glaces et sorbets, des liqueurs.

L'enveloppe :
Le mésocarpe amer se consomme cuit principalement sauté ou frit en tempura : cuit il conserve une texture croquante et une légère amertume.

Les pousses :
Les jeunes pousses se consomment cuites en brèdes.

Médecine traditionnelle :
La tige d'akébia quinata - mutong en chinois - contient un akeboside, l'akebine. La médecine chinoise l'utilise en décoction comme antalgique, antifongique, anti-inflammatoire, diurétique, emménagogue, fébrifuge, laxatif, galactogène, stimulant, stomachique et vulnéraire.

La recherche chinoise actuelle inventorie les composants d'akébia quinanta et leur action anti-tumorale.

Comme la margose ou l'aubergine, la présence de saponines dans le mésocarpe et dans les graines entraîne une action anti-inflammatoire, une inhibition de la sensibilité à la douleur est également démontrée chez le rat. L'inventaire des triterpènes-glucosides est en cours.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Akebia_quinata















Arbre fruitier taillé :








Arum italicum Mill., Gouet d'Italie, Aracées :



Plante toxique :
L'Arum d'Italie contient une saponine, l'arine (avec la concentration la plus élevée dans le tubercule) ainsi que des lignanes et néolignanes. Sont présents aussi des alcaloïdes tels l'aroine, l'arodine et l'aronine qui peuvent provoquer de fortes brûlures bucco-pharyngées ainsi que des vomissements. Les tubercules contiennent, outre une importante proportion d'amidon, des cristaux d'oxalate de calcium qui les rendent impropres à la consommation sans préparation8.

Les feuilles et les fruits sont toxiques. Ils provoquent une tuméfaction de la langue, une irritation durable de la gorge, des vomissements, une dilatation des pupilles et éventuellement des convulsions. C'est une des premières causes d'appel des Centres Antipoison.

Plante médicinale :
Le tubercule aurait des vertus expectorantes dans le cas d'affections des voies respiratoires. En Turquie, le tubercule et les fruits murs étaient utilisés contre les rhumatismes et les hémorroïdes.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arum_italicum















Choisya x dewitteana 'Aztec Gold', Oranger du Mexique, Rutacées :









Choisya ternata 'Sundance' Lich, Oranger du Mexique doré, Rutacées :



Plante toxique :
Beaucoup d'alcaloïdes quinoléiniques ont été isolés à partir des feuilles de Choisya ternata. Un alcaloïde dérivé de l'anthranilate, le ternanthranine, peut être considéré comme responsable de l'activité anti-nociceptive* des extraits bruts de cette plante.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Choisya_ternata

*La nociception est une fonction défensive, d'alarme. C'est l'ensemble des phénomènes permettant l'intégration au niveau du système nerveux central d'un stimulus douloureux via l'activation des nocicepteurs (récepteurs à la douleur) cutanés, musculaires et articulaires. Le transport de l'information sensorielle par les nerfs se fait de la périphérie (lieu du ressenti de la douleur) jusqu'à l'encéphale. Il faut que la stimulation dépasse un certain seuil pour qu'il y ait un déclenchement d'une réponse électrique, c'est la théorie du "portillon". En secourisme, on appelle cette action automatique l'arc réflexe.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nociception






Cornus sanguinea 'Midwinter Fire', Cornouiller sanguin 'Winter Beauty' à bois orange, Cornacées :




Utilisation :
Le noyau est parfois employé pour la fabrication du savon.

Source : https://www.jardindupicvert.com/arbustes/958-cornouiller-sanguin-midwinter-fire-.html















Cryptomeria japonica (L. f.) D.Don, Cèdre du Japon, Cupressacées :





Symbolisme et utilisations :
Le sugi est l'arbre national du Japon, où il est communément planté autour des temples, avec de nombreux sujets impressionnants plantés il y a des siècles. Sargent (1894; la flore de la forêt au Japon) rapporte les circonstances d'un daimyo qui était trop pauvre pour donner une lanterne en pierre aux funérailles du Shogun Ieyasu Tokugawa (1543-1616) à Nikko, mais demanda à la place à être autorisé à planter une allée de sugi. Les visiteurs dans l'avenir pourraient être protégés de la chaleur du soleil. L'offre fut acceptée ; l'avenue qui existe encore s'étend sur plus de 65 km.

Il est aussi planté abondamment en Corée et en Chine, et comme arbre ornemental dans les autres pays à climat tempéré (il craint le gel). L'une des formes les plus populaires est la version cultivée Elegans qui a la particularité de garder son feuillage juvénile toute sa vie, au lieu de développer son feuillage adulte lorsqu'il atteint l'âge d'un an.

Le bois est parfumé, d'une couleur rose-rouge, léger mais fort, imputrescible et résistant à la décomposition. Il est souvent utilisé au Japon pour tous les types de construction ainsi qu'en panneaux d'intérieur, parfois traité selon la technique du Yakisugi.

En pot, notamment comme sapin de Noël ou en bonsaï, il a besoin de beaucoup d'humidité et jaunit s'il en manque ou si on le place en plein soleil.

Au Japon, l'arbre est responsable du kafunshō (花粉症, maladie du pollen), une pollinose qui touchait en 2015 25 millions de personnes, dont 40 % des habitants de Tokyo. Il serait notamment présent sur 22 000 des 31 000 hectares de forêt que compte la métropole de Tokyo. Les Japonais s'en protègent avec des masques chirurgicaux et des lunettes de protection.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cryptomeria_japonica






Digitalis purpurea L., Digitale pourpre, Scrofulariacées :



Plante toxique et médicinale :
La digitale est une plante extrêmement toxique (10 g de feuilles sèches et 40 g de feuilles fraîches sont mortels pour l'homme) dont on extrait la digitaline ou digitoxine, utilisée comme tonicardiaque. Ces substances sont des glycosides cardiotoniques utilisés dans le traitement de la tachycardie et de l'arythmie cardiaque. Elle est plus prisée que la digitale jaune parce qu'elle contient plus de principes actifs que cette dernière.

La plante contient des sucres complexes (hétérosides) dont la digitoxine, la digoxygénine, la gitixoside, la digitaloside, la sapogénine, la digitonine, la digitoflavine. Ces substances régulent, ralentissent et renforcent (les 3 "R") les battements des muscles cardiaques. L’industrie pharmaceutique utilise plutôt la digoxine extraite de la digitale laineuse originaire des pays balkaniques en raison de sa résistance au gel et à sa plus forte teneur en principes actifs.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Digitalis_purpurea






Euphorbia characias 'Tasmanian Tiger', Euphorbe des vallons 'Tasmanian Tiger', Euphorbiacées :



Plante toxique :
Le latex de ces plantes parfois très corrosif et toxique. Il semble conseillé de cultiver à proximité : Aeonium lindleyi et éventuellement Senecio anteuphorbium dont la sève, par contact, joue le rôle d'antidote.

Source : https://www.jardindupicvert.com/vivaces/10290-euphorbe-des-vallons-tasmanian-tiger-.html






Farfugium japonicum (L.) Kitam., Plante panthère, Astéracées :



Plante toxique :
Farfugium japonicum contains tumorigenic pyrrolizidine alkaloids.

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Farfugium_japonicum






Hebe sp., Hébé, Plantaginacées ou Scrofulariacées :









Iris x germanica L., Iris d'Allemagne, Iridacées :


Utilisation :
On l'utilise pour faire des huiles essentielles.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Iris_d%27Allemagne





Ligustrum japonicum 'Texanum', Troène du Japon, Oléacées :









Nandina domestica 'Firepower', Bambou sacré 'Firepower', Berbéridacées :




















Osmanthus decorus (Boiss. & Bal.) Kasapligil, Osmanthe du Caucase, Oléacées :









Parrotia persica (DC.) C.A.Mey., Parrotie de Perse, Hamamélidacées :









Penstemon Schmidel, Scrophulariacées ou Plantaginacées :



Plante médicinale :
Les Amérindiens utilisent depuis longtemps les racines de Penstemon pour soulager les maux de dents.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Penstemon






Pinus sylvestris 'Fastigiata', Pin sylvestre fastigié, Pinacées :











Pittosporum tenuifolium 'Variegatum', Pittospore à petites feuilles panachées blanc, Pittosporacées :



Plante toxique :
Le feuillage contient des substances toxiques pour le bétail, il provoque des troubles gastriques et chez les poissons des troubles respiratoires, localement il est utilisé pour pêcher en eau douce. La sève peut provoquer chez certaines personnes des irritations dermiques.

Source : http://nature.jardin.free.fr/arbuste/ft_pittosporum_ten.htm






Pittosporum tobira Banks ex Gaertn., Pittosporum de Chine, Pittosporacées :














Quercus suber L., Chêne liège, Fagacées :




Utilisations :
- Liège comme matériau aux propriétés particulières (léger, isolant) : le liège produit directement par l'arbre est le « liège mâle », crevassé et de moindre qualité ; on doit l'enlever, c'est l'opération de « démasclage » qui se fait dès que le tronc atteint 70 cm de circonférence. Le nouveau liège qui se forme est le « liège femelle » ou « de reproduction », que l'on lève tous les 9 à 15 ans (selon les régions), quand l'épaisseur voulue est atteinte, environ 3 cm. Le prélèvement de l'écorce s'effectue la première fois lorsque l'arbre atteint l'âge de 25 ans. Le temps de reconstituer une nouvelle assise de liège (tous les 9 à 10 ans), et on le
découpe à nouveau, toujours en juillet et août, quand l'arbre est en sève. L'écorce s'exploite sur le tronc et les principales branches, en fonction de la circonférence du chêne-liège. Le liège est un produit de faible densité, bon isolant thermique, acoustique et vibratoire, et résistant à l'eau grâce à la subérine qui imprègne les cellules. Le liège femelle sert traditionnellement à fabriquer des bouchons alors que le liège mâle peut être concassé en granulés et transformé en panneaux d'isolation.
Au XVIIIe siècle, on en fait des bouchons, et il « s'emploie pour la pêche, et dans la marine à différents usages : on en couvre les maisons en certains cantons d'Espagne, on choisit pour cela le liège en belles tables, uni, peu noueux, n'étant point crevassé, d'une épaisseur moyenne, léger, mais le moins poreux, et qui se coupe net facilement ».
Il était - au moins depuis le XVIIIe siècle utilisé par les cordonniers pour épaissir les semelles de souliers (« pour les rendre plus secs, et pour relever la taille de ceux qui les portent. »).
Calciné dans des pots couverts, il produisait une cendre légère et très noire utilisée comme pigment dit « noir d'Espagne ».

- Bois-matériau : C'est un bois dense, très dur qui fait un excellent bois de chauffage et/ou de petite charpente ou menuiserie.

Plante médicinale :
Autrefois on considérait que « L'écorce de liège est astringente, propre pour arrêter les hémorragies et le cours de ventre, soit qu'on la prenne à la dose d'un demi gros en substance, ou d'un gros réduit en poudre, soit qu'on la prenne en décoction depuis une demi-once jusqu'à une once dans une pinte d'eau. Le liège brûlé et réduit en cendre impalpable, puis incorporé dans l'huile d'œuf, est un bon remède pour adoucir et réduire les hémorroïdes ».

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%AAne-li%C3%A8ge






Rosa sp., Rosier, Rosacées :








Salvia sp., Sauge, Lamiacées :









Skimmia japonica Thunberg, Skimmia du Japon, Rutacées :










Sophora microphylla 'Sun King', Sophora à petites feuilles, Fabacées :




Plante toxique :
Les gousses contiennent des alcaloïdes toxiques.

Plante tinctoriale :
Autrefois les fleurs, les bourgeons foliaires et les feuilles étaient utilisés pour obtenir un colorant jaune et les fleurs parfumée étaient utilisées en cosmétologie.

Plante médicinale :
Dans la pharmacopée maori, réputées pour ses propriétés anti-inflammatoires et antiseptique, des décoctions d'écorces étaient prescrites pour traiter les maux de gorge, pour calmer les douleurs, en usage externe pour soigner plaies, ecchymoses et entorses, certaines dermatoses dont la teigne pour ces dernières était aussi utilisée la cendre de son bois. Fréquemment ces décoctions étaient préparées en association avec le traditionnel arbre à thé-Leptospermum scoparium (Manuka) aux nombreuses propriétés médicinales.

Source : http://nature.jardin.free.fr/1110/sophora_microphylla.html






Thuja occidentalis 'Emeraude', Thuya du Canada Smaragd, Cupressacées :










Trachelospermum jasminoides (Lindl.) Lem., Faux jasmin, Apocynacées :




Plante toxique :
Toute la plante est toxique et ne doit pas être consommée en dehors de son usage médicinal.

Plante médicinale :
En médecine traditionnelle chinoise, Trachelospermum jasminoides est prescrit pour le traitement des rhumatismes, de la pharyngite et de la sciatique.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Trachelospermum_jasminoides




Vitis sp., Vigne, Vitacées :








Sources :

 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
 Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011
 Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007
 Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
 Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
 La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
 La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
 Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
 Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
 Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012

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